Depuis le 1er janvier, tous les taxis doivent être équipés d’un terminal de paiement. Mais certains refusent encore la carte bancaire.
Peut-on tout payer en carte bancaire ? France 2 a mené plusieurs tests auprès des taxis qui, selon la loi, sont tenus depuis le 1er janvier de disposer d’un terminal de paiement. A Paris, tout se passe bien si on réserve un véhicule en précisant le mode de paiement. En revanche, les taxis non réservés sont moins flexibles. Ils exigent un montant minimum ou refusent carrément si la course est trop courte car ils ne veulent pas payer de frais. Certains acceptent si le client s’arrête à un DAB. « Celui qui me prend ma carte, c’est le distributeur automatique mais pas le taxi, qui lui continue de faire tourner son compteur et donc d’alourdir ma note« , observe Luc Bazizin.
« Pas d’utilité »
A Marseille (Bouches-du-Rhône), certains chauffeurs tardent à s’équiper. Les réfractaires sont nombreux, et la rivalité avec les chauffeurs UberPop est avancée comme l’une des raisons. Ambroise Bouleis déclare : « Certains taxis marseillais acceptent le paiement par carte sans rechigner, mais nous avons tout de même essuyé six refus avant d’en trouver un« .
Enfin, dans une zone rurale de Haute-Garonne, payer par carte est un immense défi. Ici, le transport de malades représente l’activité principale des taxis, et c’est l’assurance maladie qui règle. Équiper les véhicules de terminaux ? Une propriétaire d’une société de taxis « n’en voit pas l’utilité« .